NO GAME NO LIFELa Fiche ici
Synopsis :Sur le net, les joueurs ayant pour pseudo " " sont connus pour être invincibles et sont devenus une véritable légende urbaine. Dans la vraie vie, ce groupe est simplement composé du frère Sora, 18 ans, et de sa soeur Shiro, 11 ans. Dotés d'une intelligence surhumaine, ils sont d'autant plus redoutables en équipe que leurs compétences sont complémentaires. Mais inadaptés à la société, ils vivent cloîtrés chez eux, coupés de toute vie sociale. Leur vie prend un nouveau sens lorsqu'ils sont contactés par Tet. Celui-ci les invite bientôt dans le monde de Disboard dont il est le Dieu, et dans lequel tous les conflits se règlent par le jeu. Disboard est habité par 16 races différentes, parmi lesquelles la race humaine est la plus faible, et sur le point de s'éteindre après avoir perdu toutes ses terres. Mais avec l'arrivée de Sora et de Shiro, qui vont vite trouver leur place dans ce monde, les choses vont changer...
Mon Avis :J'étais assez partagé au départ à cause de son côté un peu déjanté et d'une part non négligeable d'ecchi, mais j'ai très rapidement accroché au fil des épisodes, et c'est finalement un animé que j'ai beaucoup aimé et j'attends même impatiemment la suite !
Tout d'abord, l'animé nous plonge dans un monde parallèle, un nouvel univers qu'on découvre peu à peu, et qui est fort intéressant ! Dans ce monde composé de 16 races hiérarchisées, dont la race humaine est la plus faible (car incapable d'utiliser la magie ni de la détecter), on a toujours hâte de découvrir les autres races, les magies qu'ils sont capables d'utiliser, leurs forces dans les jeux... On comprend assez rapidement que dans ce monde, tout est possible pour peu que les 10 règles d'or soient respectées, ce qui donne d'autant plus d'importance aux jeux et ouvre de nombreuses possibilités sur les stratégies à adopter.
A propos de ces jeux, j'aime beaucoup comment les parties se déroulent : les jeux sont en général assez originaux car mêlés de magie, et ce qui est intéressant n'est pas forcément le jeu en soi, mais comment les personnages gagnent. Quel que soit le jeu, ça s'apparente toujours à de la stratégie et de la psychologie et la partie commence bien avant le début du jeu : Sora doit toujours prévoir plein de coups en avance ce que l'adversaire va faire, en prenant également en compte le fait qu'il puisse tricher ou utiliser une magie qui lui est inconnue. Le point clé est de bien cerner les règles définies pour le jeu et de les utiliser au mieux pour gagner. Et pour ça, l'ambiance rappelle rapidement celles de Death Note ou de Code Geass par exemple, où les personnages se lancent dans des raisonnements toujours plus complexes et invraisemblables dans le but d'avoir au moins un coup d'avance sur son adversaire et le battre. Dans No Game No Life, les raisonnements sont parfois tirés par les cheveux et on se dit parfois qu'il a quand même eu beaucoup de chance d'avoir gagné malgré les risques pris, mais ça passe plutôt bien grâce à l'ambiance légère et le manque de sérieux récurrent.
Je trouve aussi les deux personnages très attachants. Ils sont en fait un peu cliché (Sora très sûr de lui, très calculateur, mais se prend peu au sérieux d'apparence et un peu pervers sur les bords, Shiro très intelligente, limite une machine vivante, mais avec aussi un fort caractère et un brother complex), mais c'est bien assumé et bien intégré dans l'histoire, et c'est un peu la base de tout l'humour de la série, auquel j'adhère. Il y a quand même beaucoup de fan-service et c'est ce qui me faisait peur au départ (surtout que c'est parfois un peu limite, Shiro n'a qu'11 ans), mais j'ai l'impression qu'ils arrivent toujours à donner un peu de sens aux scènes de fan-service : soit ça nous donne une information sur le monde, soit ça fait partie de la stratégie de Sora pour gagner un jeu qui n'a potentiellement pas encore commencé, soit c'est pour mettre un peu d'humour (parfois de mauvais goût, mais parfois très drôle !). Du coup ça passe plutôt bien. Je pense qu'un certain nombre de scènes de fan-service sont de trop, mais ça ne gâche pas le reste de l'animé pour autant. Concernant les personnages qui les rejoignent au fil des épisodes, comme ce sont principalement de jolies filles, j'ai eu aussi peur que ça finisse en harem. Mais un regard froid et terrifiant par-ci, une remarque effrayante par-là, même glissés au milieu d'une ambiance joyeuse, et on se souvient tout de suite que ces filles étaient avant tout de redoutables adversaires au jeu, voire même des tueuses sanguinaires avant que la guerre ne soit interdite dans ce monde. Du coup ça me rassure sur le fait qu'elles finiront pas par devenir des filles inutiles d'un harem, mais continueront à avoir une forte présence.
Niveau graphisme, je trouvais ça très très coloré au départ, mais bon comme ils arrivent rapidement dans un monde de fantaisie, ça va plutôt bien avec.
Niveau musique, c'est pas trop mal, il y a quelques musiques durant les jeux qui sont assez entraînantes. J'aime bien l'opening qui est agréable à écouter sans être extraordinaire, et également l'ending, qui est simple et modeste mais qui a une très jolie mélodie (j'avais eu la même impression pour l'ending d'AnoHana par exemple).
Donc voilà, malgré le côté fan-service qui est de trop pour moi, ça reste un excellent animé avec un énorme potentiel (à la fin des 12 épisodes, on en est plus ou moins qu'au début de l'histoire, on n'a vu que 4 races, et encore seulement 1 membre pour 2 d'entre-elles). C'est adapté d'un light novel qui en est à son 6e volume et qui est aussi loin d'être fini, donc je m'attends à ce qu'il y ait une saison 2 vu que la saison 1 semble avoir eu du succès, mais ça va malheureusement probablement prendre beaucoup de temps avant que toute l'histoire soit adaptée, si elle l'est un jour.