Princess Jellyfish

Synopsis :

Tsukimi Kurashita est une jeune fille passionnée par les méduses. Installée à Tokyo afin de devenir illustratrice, elle vit à la résidence Amamizu : une résidence habitée uniquement par des filles otakus et interdite aux hommes. On y trouve Chieko qui est passionnée de poupées traditionnelles japonaises et de Kimono, Bamba qui est accro aux trains, Mayaya qui est une inconditionnelle des Trois Royaumes, Jiji qui fantasme sur les hommes d'âge mûr et enfin Mejiro-Sensei qui est l'auteure d'un manga yaoi très connu. Autoproclamées "Les Soeurs", ces jeunes filles ont une existence farfelue mais néanmoins paisible jusqu'à un certain soir où une très belle jeune fille va aider Tsukimi à sauver une méduse, Clara, d'une mort certaine. Répondant au nom de Kurako, cette dernière représente tout ce que les résidentes d'Amamizu détestent. Elle passera tout de même la nuit chez Tsukimi qui aura la surprise, au réveil, de découvrir la véritable identité de Kurako.


Mon avis :

Cela faisait un moment que je n'entendais que du bien de ce Princess Jellyfish. Un animé de type "Josei" (pendant féminin des "Seinen") racontant le quotidien de filles comme moi [nerd/otaku/nolife/geekette], en un mot : "Fujoshi". Traduit par "fille moisie". Si si! Mais quotidien néanmoins chamboulé par l'arrivée en fanfare d'un personnage haut en couleur : une "Humana Coquetta". L'ennemie jurée des AMARS (en référence aux bonnes soeurs) juste après les "Humanus Coquettus". A savoir les hommes! Bref, un scénario qui semble assez banal quoi que rarement abordé dans un manga/animé. Car bizarrement, les manga/animé qui traitent des "NEET", "hikikomori" et autres rebuts de la société japonaise, il y en a peu. Le seul qui me vienne à l'esprit, à vrai dire, c'est NHK ni Yokouso!, et c'est traité différemment. Bref! Je disais donc, un scénario quelque peu banal mais servi par une héroïne assez hors du commun, Tsukimi, dont la plus grande passion est... les méduses! Et c'est en voulant sauver l'une d'entre elles au tout début de l'animé qu'elle va faire la connaissance d'une jeune fille étonnante. Cette rencontre va chambouler la vie de Tsukimi mais également des cinq autres locataires de la pension Amamizu. D'autant plus que la demoiselle en question cache un secret qui va à l'encontre de toutes les certitudes de Tsukimi et de toutes les règles de la pension. Mais chut! Je n'en dirai pas plus ici. En tout cas un retournement de situation inattendu. Le premier d'une longue série...

J'ai donc vraiment prit plaisir à entrer dans cet animé, que j'ai d'abord découvert en manga, et y redécouvrir ces personnages à la fois farfelus et attachants. Avec des manies si bizarres que le seul qui pourrait les comprendre ce serait, peut-être, Sheldon Cooper (The Big Bang Theory), et encore c'est un homme! Une autre comparaison, assez farfelue je l'avoue, qui me soit venue à l'esprit, c'est avec le manga Paradise Kiss d'Ai Yazawa. Quoi que pas si farfelue si on regarde de plus près car on y découvre également des personnages à part, bizarres mais attachants. Et une jeune fille inconsciente de sa propre beauté. Mais dans Princess Jellyfish, le côté complètement barré est beaucoup plus présent et les références à l'univers "otaku" foisonnent! Entre ça et les situations cocasses et hilarantes qui s'enchaînent tout en traitant de sujet tout de même assez sérieux de la société japonaise le tout servi par un graphisme à la fois simple mais original, voilà un animé entraînant mais malheureusement très/trop court!

En effet, seulement 11 petits épisodes pour couvrir un manga de 10 tomes encore en court de publication, c'est peu. Et ça nous laisse sur notre faim! Côté manga, je n'ai lu que les deux premiers tomes et ils couvrent déjà les trois quarts de l'animé tandis que les évènements de la fin de cemui-ci se trouvent apparemment au tome 7. Beaucoup de péripéties passés sous silence, ce que je trouve dommage car c'est un très bon animé qui aurait pu être excellent si le dénouement n'avait pas été si rapide. Ils auraient, à la limite, du faire plusieurs saisons mais là, j'ai même du mal à croire qu'une saison 2 est prévue. Quoi qu'il en soit, voir des personnages hors normes tels que Tsukimi et les AMARS, mais aussi Kurako/Kuranosuke est une vraie bouffée d'air frais. Il est à noté que les titres des chapitres du manga sont, pour la plupart, des références à des titres de films ou de série télévisées. Par exemple, le tout premier chapitre s'intitule "Sex and the Amars", et on trouve un poster "Amars and the Kura", référence à "Sex and the City", le second chapitre s'intitule "Pretty Woman", etc. Certains épisodes ont aussi des titres références comme "Sex and the Amars" encore une fois mais aussi "Enchanted", "Night of the Living Amars" ou encore "Million Dollar Babies". On retrouve d'autres références dans les images de l'opening qui est tout simplement énorme!


En conclusion, je vous conseille vraiment de regarder Princess Jellyfish parce que j'ai essayé de ne rien dévoiler des intrigues et des retournements de situations. Mais c'est que 11 épisodes qui vous donneront peut-être envie de découvrir le manga, et en plus vous pouvez les regarder gratuitement et légalement ici : http://kzplay.kaze.fr/video/princess_jellyfish

Quelques images :