Vexille Film japonais de 2007.
Résumée2057, les immenses progrès de la robotique sont détenus aux mains du Japon qui se prépare à entrer dans une nouvelle phase de recherche : celle des hommes-robots, ou Androïdes. Mais l'ONU rend ces recherches illégales. Le Japon va alors entrer dans une politique d'isolement totale en développant le projet RACE qui va le rendre totalement invisible et indépendant face au reste du Monde.
2067, le SWORD est un groupe d'intervention d'élite américain qui au cours d'une mission, va prendre en charge Saito, un agent de la DAIWA Industrie, entreprise japonaise qui construit et fournit les robots du monde entier.
Du cyber-punk !...Les premières minutes du film sont consacrés à cette mission d'interception de Saito et ça va très fort : une maison sous la neige est prise d'assaut par les agents du SWORD. Et quel assaut ! Robots, explosions, tirs, combats, robots encore plus gros, bombes fumigènes,... Une véritable scène de déluge pendant les 10 premières minutes sous une musique rocko-électronique. Un régal pour ceux qui aiment les robots et les explosions. Ca tombe bien, j'aime bien les robots et les explosions.
... et des personnages !Pour les personnages, 3 sont importants: Vexille, agent du SWORD et compagne de son Capitaine (Léon Fayden); Saito, l'homme de la DAIWA et Maria.
Saito est juste au-dessus. C'est l'exécuteur de la DAIWA, on ne peut pas vraiment le qualifier de "méchant". Vexille est en bas, et on la suit assez souvent. Ce n'est pas non-plus une super héroïne, elle accomplit ses missions sans que ce soit la justicière. D'ailleurs, c'est un peu le ton générale du film : les personnages ne sont mis en avant que comme des humains dans leur époque, vivant au sein d'une société réglée et futuriste, sans jamais ne remettre en cause les rêgles. On ne retrouvera pas de psychologie ou de passé douloureux. Juste des êtres humains "normaux". Et paradoxalement, c'est ce qui fait l'originalité de ce film.
Critiques de la science pure.Y-a-t-il un message dans ce film ? Il y en a, en fait, 2. Le premier c'est qu'il faut utiliser des bazookas contre des armures de combats, c'est le plus efficace.
Le second est une critique envers une science qui enfermes les hommes et les sociétés au nom de la recherche, une science dont le principal danger est de devenir liberticide.
Au final j'ai vraiment accroché : la musique electro est magnifique, l'histoire n'est pas compliqué et ne se veut pas une pseudo réflexion sur l'existence ou la science et puis ça s'enchaîne au bon rythme, je n'ai pas trouvé de temps mort.