[copie de l'article que j'avais écrit sur Paradise Kiss en Septembre dernier - ne concerne que le manga]
Le mois dernier, mon homme m'a offert l'intégrale du manga Paradise Kiss dans un gros volume relié. Bien que l'ayant déjà lu il y a quelques temps de cela, j'ai eu envie de m'y replonger et je l'ai fait avec grand plaisir qui plus est. Sincèrement, c'est Nana qui m'a fait découvrir Ai Yazawa; je trouvais ce manga vraiment parfait, et il l'était. Mais au final, je crois que j'en vient à préférer Paradise Kiss pour plusieurs raisons, la principale étant quand même que l'histoire ne tourne pas en rond pendant des chapitres et des chapitres. En 5 volumes, l'histoire est close, on n'a pas eu le temps de s'ennuyer, on a tous les éléments en main et on ne reste pas sur notre faim.
Pour moi, Paradise Kiss n'est pas un Shojo comme les autres. Tout d'abord, les personnages sont loin, très loin, d'être des stéréotypes de ceux qu'on trouve un peu partout ailleurs. Chacun d'entre eux possède non seulement une personnalité bien particulière mais également un look qui lui est propre. Ces deux éléments réunis les rendent tous très attachants, aussi bizarres qu'ils puissent paraître. Que ce soit Georges et son look à la fois très classe et très excentrique, Arashi et ses épingles à nourrice un peu partout, Isabella et ses robes venues d'un autre monde ou encore Miwako qui portent les vêtements Happy Berry de sa soeur, les membres de ParaKiss ont tous quelque chose qui les différencie des autres personnages de manga. Finalement, c'est l'héroïne, Yukari, qui est la plus "normale" de ce manga, mais page après page, elle va se construire une personnalité bien à elle qui va la distinguer des autres héroïne de shojo. Loin d'être aussi niaise que la plupart d'entre elles, Yukari est évidemment tourmentée par son amour pour Georges mais elle veut aussi réussir sa vie en s'éloignant des projets que sa mère avait pour elle.
L'histoire d'amour n'est donc pas le seul thème abordé dans Paradise Kiss. D'ailleurs, le thème principal reste celui de la mode car quoi qu'il arrive Georges fera toujours passer ses vêtements avant Yukari. Mais même si l'histoire entre ces deux personnages occupait une plus grande part, ce ne serait même pas gênant dans le sens où leur amour est totalement différent de ce qu'on nous montre habituellement. Alors que Yukari se demande ce qu'elle peut bien faire avec quelqu'un comme Georges sans arriver à s'en séparer, ce dernier ne nous éclaire pas trop sur la vraie nature de ses sentiments. Aime-t-il vraiment Yukari? N'est-elle qu'une poupée qu'il peut coiffer, habiller et maquiller à sa guise? Personne ne le saura jamais, elle est sa muse voilà tout. Un autre thème abordé dans le manga est celui de la réussite à travers les études. Au Japon, passer les concours et entrer dans une université prestigieuse est quelque chose de tellement glorifiant que ceux qui n'y parviennent pas sont souvent mal vu, voire même rejeté de la société. C'est ce que craint Yukari au début du manga, surtout à cause de sa mère. Mais elle va peu à peu découvrir qu'on n'obtient pas tout grâce à un diplôme, qu'une autre vie plus intéressante est possible.
Paradise Kiss s'avère donc être un shojo unique en son genre, doté d'un graphisme sublime (ne serait-ce que pour la robe du défilé qui est à tomber par terre!!!), de personnages attachants, d'une histoire à la fois belle, émouvante et drôle. Bref, que du bonheur en seulement 5 volumes ou en un gros pavé :p
Yukari est une lycéenne japonaise comme une autre: elle étudie beaucoup afin de tenter les concours des universités les plus prestigieuses. Un jour, deux personnes pour le moins étranges l'abordent dans la rue... tellement étranges qu'elle en perd connaissance et qu'elle se réveille dans un atelier. Elle apprend que ces deux énergumènes se nomment Arashi et Isabella, qu'ils travaillent avec Miwako et Georges à la conception de vêtements pour la marque Paradise Kiss qu'ils tentent de vendre sans grand succès. Ils demandent à Yukari de devenir leur modéle pour le défilé de fin d'année de l'école Yaz'Art où ils étudient en parallèle. D'abord réticente, Yukari finira par accepter leur proposition car non seulement, elle se rend compte qu'elle ne passe pas les concours pour elle mais pour sa mère mais qu'en plus, elle est tombée sous le charme du mystérieux Georges..._________________________________________
[En ce qui concerne l'anime]
Actuellement, je n'ai vu que quelques épisodes de l'anime, 3 ou 4 sur la douzaine qu'il comporte. Mais le tout à l'air assez fidèle au manga. Le graphisme surprend un peu au début, mais j'ai fini par m'y habituer. Quand au générique, j'adoooore l'opening interprété par Tommy February6, également connue sous le nom de Tommy Heavenly6 ou encore Tomoko Kawase. L'ending, de Franz Ferdinand, surprend pas mal mais colle finalement à l'image décalée des personnages.
Je viendrais en dire plus sur l'anime quand je l'aurai terminé